Turandot hier sur France3 : Roberto Alagna fait s’incliner les murs du théâtre d’Orange

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France3 nous a proposé hier soir, en direct depuis les Chorégies d’Orange, l’opéra Turandot de Puccini.

Environ trois heures de musique avec notamment Roberto Alagna, l’Orchestre National de France et Michel Plasson à la baguette.

Si vous ne l’avez pas regardé, Louis vous propose son avis, subjectif comme toujours.

Commençons par le moins bon. D’abord l’orchestre, un peu trop en retrait, et on s’attendait à mieux avec le grand Michel Plasson à la direction mais qui donne à l’orchestre des allures de pachyderme qui surprennent même si l’oeuvre appelle parfois une certaine lourdeur.

De la même manière, les choeurs (saluons la belle collaboration entre les choeurs d’Avignon, Nice, Toulon, Tours et Orange) sont un peu trop discret quant ici ils remplissent leur mission première : l’avis du peuple, la vindicte populaire.

Enfin, et nos critiques désobligeantes s’arrêteront là, Lise Lindstrom, en Turandot, présente quelques faiblesses avec peu de nuances dans les airs délicats.

Pour le reste, la mise en scène est excellente, adapté au lieu aux dimensions pharaoniques. Nombreuses sont les mises en scène ne parvenant pas à occuper l’espace scène d’Orange mais pour ce Turandot ce n’est pas le cas.

La maîtrise des Bouches-du-Rhône, est une petite pépite, autant pertinente que juste. Pour rester dans les voix Maria Luigia Borsi en Liù est parfaite du début à la fin.

Enfin et surtout, l’immense Roberto Alagna, plus en forme que jamais est absolument extraodinaire en Calaf. L’air « Nessun Dorma« , tube de cet opéra, provoque une ovation du public de plusieurs minutes et à juste titre. Le rôle est remis au goût du jour tant il habite le personnage vocalement mais aussi dans le jeu.

 

Les Chorégies d’Orange? On en a déjà parlé. Et pour revoir Turandot c’est sur le site pluzz.